Décidemment, Senoble a titillé notre curiosité.

Notre victime cette fois-çi : l’île flottante. Un dessert racé et chic, assez long à préparer mais galvaudé au point qu’on le trouve très souvent à la carte des restaurants, où on nous le sert parfois coupé au carré ! Allez savoir pourquoi…

Senoble s’attaque donc à nouveau à un classique de la gastronomie française. Dame ! Songez donc que la recette figure dans le Larousse Gastronomique mais pas sous l’aspect qu’on lui connaît : en furetant sur un site canadien, j’ai découvert avec étonnement « la vérité sur l’île flottante ». Si vous souhaitez la connaître aussi, cliquez sur ce lien : http://www.goudy.ca/carnet/?p=24.

L'île flottante paradisiaque de SenobleRevenons à notre propos.
L’image du packaging est élégante, comme toujours chez Senoble : une île bombée, blanche, aérienne, sur laquelle s’étale langoureusement un caramel blond comme il faut (genre la pub mythique où le chocolat Nestlé vient napper une poire dénudée) , le tout flottant sur une crème parsemée de petits points noirs, promesses de goûter à une vanille authentique.

Après ouverture, dam daaaaammmmmm :
et un peu de travail manuel pour ajouter le caramel liquide contenu dans un sachet à part, la réalité ressemble à une île arrondie et lisse, probablement moulée, un peu plate et fatalement enrobée de crème anglaise après avoir été remuée dans tous les sens pendant le transport.

La véritable île flottante de Senoble
Le caramel est plus liquide et dégouline beaucoup moins langoureusement qu’attendu.

Dans la crème, on retrouve effectivement les grains noirs de la véritable vanille.