lundi 29 août 2011

La cuisine au goût asiatique (partie 2) — indienne

Les épices indiennes rassasient, donnent une saveur intense à tous les mets et n’ajoutent aucune valeur PointsPlus — zéro! — par portion.

Le mois dernier, nous avons ajouté un brin de safran et de sumac à notre alimentation. Les épices du Moyen Orient ne sont que le début du périple gustatif. Les épices indiennes procurent les mêmes avantages aux gens qui veulent perdre du poids: elles rassasient, donnent une saveur intense à tous les mets et n’ajoutent aucune valeur PointsPlus — zéro! — par portion.





Tranchons la question. La cuisine indienne, plus que tout autre, dépend du goût, de la couleur, de l’odeur et du délice des épices. L’Inde a d’ailleurs exporté ses épices pendant des siècles. Ces saveurs parfumées ont séduit Gengis Kahn, Alexandre le Grand et Marco Polo qui les ont fait connaître à l’Occident. De nos jours, la plupart des chefs de cuisine indienne se servent d’une grande variété d’épices dans des recettes familiales transmises de génération en génération.

Heureusement pour les Français ou les Canadiens, la cuisine indienne occupe une place de plus en plus importante sur nos tables. Selon le recensement de 2001, la population d’Indiens au Canada avait atteint 713 330. Au Canada, la Fondation Asie Pacifique rapporte que les Indiens d’Asie constituent le deuxième groupe ethnique en importance dans toutes les grandes villes canadiennes, à l’exception de Saskatoon, Winnipeg et Québec. (Note : le terme Indiens d’Asie est accepté pour désigner les Indo-Canadiens, afin de les distinguer des Antillais des Caraïbes et des autochtones). 


En France les réalités des diasporas indiennes sont peu connues de la société française alors même que leur présence - notamment dans l’espace urbain de la région parisienne - s’affirme et s’exprime à travers des activités économiques dans des niches en pleine expansion malgré la crise. En témoignent des commerces et des restaurants qui répondent à la fois aux besoins des populations indiennes comme à l’ouverture de la société d’accueil à un certain exotisme et le développement de nombreux événements culturels, manifestant ainsi l’envie de s’installer durablement en France.

De fait, il y a tellement d’Indiens d’Asie que ce sont toutes les cuisines régionales de l’Inde qui sont représentées au pays. L’Inde est une fédération d’états, qui ont tous une langue, une religion, une ethnicité et des goûts différents. Ne soyez pas surpris si vous remarquez qu’un restaurant, un marché d’alimentation ou une recette se réclame d’une ville ou d’un état en particulier. Ne craignez rien, tout est toujours bon et facile à préparer.

En règle générale, la cuisine du nord de l’Inde marie plusieurs produits laitiers aux viandes et aux pains, avec des sauces riches et épaisses (attention aux calories!) Des pays comme le Pakistan et le Bangladesh faisaient partie du nord et de l’est de l’Inde avant le morcellement du pays. C’est ainsi que la cuisine de ces pays ressemble beaucoup à la cuisine du nord et de l’est de l’Inde. Au sud, les mets sont constitués de riz et de plats végétariens. Plusieurs mets sont aromatisés avec la noix de coco et les feuilles de cari. À Mumbai (ou Bombay), la capitale, les traditions culinaires du nord et du sud se rencontrent avec l’ajout des poissons et fruits de mer.

Voilà pour le contexte. Parlons épices maintenant. Cette deuxième partie sur quatre de notre guide sur les nouvelles saveurs du Canada porte sur la cuisine indienne. Utilisez-le pour faire le plein d’épices ou apportez-le comme ouvrage de référence lors de vos sorties au restaurant. Vous découvrirez ainsi des saveurs infinies. (Le mois prochain nous découvrirons la cuisine de l’Asie orientale):








Épices indiennes, les indispensables:


Lire la suite ici...




1 commentaire: