mercredi 15 février 2012

Comparaison du PRODUIT, de la PHOTO au RÉEL : Ratatouille cuisinée à la provençale de Cassegrain


Ratatouille Cassegrain cuisinée à la provençaleVoyons : un lapin … une marque alimentaire … c’est Cassegrain bien sûr ! Depuis 1970, le lapin blanc est l’emblème de cette marque de légumes en conserves née beaucoup plus tôt, en 1856, à Nantes. Le lapin, c’est le « garant du potager », le museau frétillant et sautillant partout, intraitable sur la fraîcheur du petit pois, le croquant des carottes ou de la feuille de salade.
A partir de 1987, changement de cap, maître Lapinou sort ses pattes de la boue et prend du galon : il porte des lunettes noires, tantôt Ray Ban, tantôt écailles, cuisinier ou bien chorégraphe, il vante l’excellence des conserves haut de gamme depuis maintenant 41 ans et toujours au poil  !
Les légumes Cassegrain, traités par appertisation, sont immédiatement reconnaissables en rayon grâce à leur packaging : une boîte de conserve de petit format et de forme parallélépipédique, des visuels retravaillés en 2004 pour les rendre encore plus quali, des recettes originales conçues pour se démarquer (accords sucrés salés, légumes prestiges, concassés…).
La ratatouille cuisinée à la provençale prend place dans la gamme « légumes du soleil ». Elle se réclame « ratatouille d’exception », joli oxymore quand on sait qu’au sens premier du terme, une ratatouille est un ragoût grossier. La ratatouille est aussi, dans son deuxième sens, une préparation culinaire qui n’est pas aussi simple qu’il paraît. La clé de la réussite est dans les temps de cuisson qui diffèrent selon les légumes. Cassegrain explique les avoir respectés.
Sur le visuel de cette ratatouille hors du commun, nous voyons des aubergines et des courgettes avec leur peau, des morceaux de poivrons (la tomate doit être logiquement réduite en purée, mais on ne la voit pas) et d’oignons et LE brin de thym. Le tout bien brillant, sans doute grâce à l’huile d’olive vierge extra largement mise en avant.
A l’ouverture, évidemment, c’est le choc. Mais un examen attentif s’impose. L’aubergine et la courgette ont bien leur peau (beaucoup moins verte que sur la photo pour la courgette, faut pas rêver) et apparaissent sous forme de gros dés, signe qu’elles se sont pas trop cuites. Même chose pour le poivron et l’oignon. En revanche, comme on pouvait s’y attendre, la tomate est en purée et le petit brin de thym a éclaté.
Globalement, déception au niveau visuel (où sont les beaux légumes qu’on croirait en lévitation au dessus de la  sauce ?) mais promesses tenues en ce qui concerne les qualités intrinsèques. Lapinou a eu très chaud…
Ratatouille Cassegrain cuisinée à la provençale
L'élite de la ratatouille
Ratatouille Cassegrain
honorable rata

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